Les chanceux le sont-ils vraiment ?
Quatre règles pour renouer avec la bonne fortune
Nous connaissons tous dans notre entourage au moins une personne à qui la chance semble sourire insolemment.
À la regarder vivre, on penserait que les opportunités et les coups de bol foisonnent et qu’elle se contente de tendre les mains pour récolter des fruits déjà mûrs tombant miraculeusement du ciel.
On aurait parfois envie de crier à l’injustice, mais l’injustice n’est qu’apparente. Un chercheur, le Dr Richard Wiseman, a découvert que les chanceux n’en étaient pas. Ils ont simplement une façon d’être et de faire qui aimante la bonne fortune, tout comme les malchanceux ont l’attitude parfaitement adéquate pour éloigner d’eux toute opportunité de réussir. Si vous souhaitez développer votre aptitude à attirer la chance, il suffit d’appliquer ce qui suit.
1. Faites fructifier votre tissu relationnel
Le perdant rase les murs, yeux baissés et bredouille un vague « bonjour » en croisant les gens. Bien que se plaignant de ne rencontrer personne, il ne fait aucun effort pour aller vers les autres. Le chanceux, lui, s’avance, sourire aux lèvres, serre chaleureusement des mains, échange quelques mots, s’intéresse à ses interlocuteurs et leur fait savoir qu’il cherche un bon boulot, une femme formidable ou un 4x4 d’occasion. Sachant que chacun d’entre nous connaît en moyenne 300 personnes par leur prénom, les chances de voir se connecter une offre à la demande sont démultipliées quand on ose en parler. Ainsi, les chanceux savent créer, repérer, saisir, faire fructifier les occasions, les hasards et leurs relations.
2. Fonctionnez à l'instinct
Plus que les autres, les chanceux savent écouter leur intuition et osent prendre des décisions à priori irrationnelles. Les perdants, eux, s’appliquent à peser le pour et surtout le contre, à agir rationnellement ou par sens du devoir et n’osent pas suivre leur feeling. Pourtant, les gens qui se sont fait piéger dans une relation malsaine, harceler dans leur travail, escroquer lors d’une vente le reconnaissent souvent eux-mêmes : une petite voix intérieure leur disait de ne pas y aller, mais ils ne l’ont pas écoutée. Par ailleurs, il n’y a pas de réussite sans prise de risque. Sans être complètement inconscient, il faut parfois accepter de lâcher ce qu’on tient pour attraper mieux.
3. Soyez positif
Tandis que le perdant prend délicatement soin de sa peur d’être déçu, le chanceux s’occupe activement de son envie de réussir. Pendant que le premier s’applique à visualiser le moment où il aura échoué dans l’espoir d’apprivoiser sa déconvenue, le second croit en sa chance, attend la bonne fortune et visualise sa réussite. Comme l’attitude positive ou négative des gens crée leur réalité, il se passera ce que vous aurez imaginé. Le pharmacien Émile Coué, fondateur de la « Méthode Coué » et précurseur de la pensée positive expliquait déjà en 1902 : « Lorsque l'imagination et la volonté entrent en conflit, c'est toujours l'imagination qui l'emporte. » De toutes façons, on n’est pas moins déçu de ne pas y avoir cru. Alors, autant cultiver l’idée qu’on a toutes les chances de gagner.
4. L'échec n'existe pas
Nos erreurs sont de précieuses opportunités d’apprendre. Les chanceux savent voir le bon côté de la déveine et en tirer les enseignements utiles pour ne pas la reproduire. Au lieu de se dire « Je n’aurais jamais dû… », ils pensent
« Une prochaine fois, je serai attentif à…. » Les plus doués savent même transformer le mauvais sort en coup de bol et c’est parfois au cours d’une véritable catastrophe qu’ils ont rencontré l’amour de leur vie ou fait fortune. Les malchanceux, eux, ont des caractéristiques navrantes : ils ruminent leurs échecs, se croient poursuivis par le mauvais sort et versent dans la superstition.
Alors, malchanceux ou petit veinard ? Quelle chance vous avez de savoir maintenant comment choisir votre camp !
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Valérie D (lundi, 17 juin 2024 12:02)
Merci Christel,
Tellement juste. Cultivons notre chance et notre bonheur.
Ewa M. (lundi, 17 juin 2024 15:33)
Merci Christel pour ce condensé de bon sens que j'aime tant lire... et appliquer.
Ça fait du bien !
Grégory (mercredi, 26 juin 2024 10:13)
Pour approfondir le sujet, lire l’ouvrage de David Wiseman : Notre capital chance. Il est très intéressant.
MERCI Christel pour tout votre travail instructif, accessible et généreux !